LA MORPHOLOGIE DES DAUPHINS
Fleur Falconaras vit dans un futur lointain, longtemps après que notre civilisation ait disparu suite à la Grande Rupture.
Avec vingt-neuf autres enfants de son âge, elle vit dans la communauté du Sablier, où son cher Grand-père, leur enseigne la communication mentale dont il est un professeur émérite et plus généralement tout ce qui concerne la vie.
Fleur, surnommée « Yaouline », « souffle d’espoir » dans une langue très ancienne, découvre vite que sa naissance comme celle de ses amis recouvre un grand mystère.
Á la recherche de ses origines, suivant ces dauphins pèlerins qui migrent en mer vers une destination inconnue, elle découvrira le monde grandiose d'une très ancienne civilisation.
LA MORPHOLOGIE DES DAUPHINS
LA DÉVOLUTION DES DAUPHINS
LE CONTINENT SOUTERAIN
LE LANGUAGE DES DAUPHINS
La langue et l'écriture des Dauphins
L’apparence des Dauphins et leur philosophie ont influencé leur langue. Ainsi, le mot ya qui signifie « foncé » est utilisé en tant que préfixe pour qualifier, suivant le contexte, soit le caractère féminin soit la référence au futur. De même le mot ar veut dire « clair » et en tant que préfixe qualifie soit le caractère masculin soit la référence au passé. Si les préfixes ya et ar désignent des états, les préfixes ye et er désignent des actions, ye pour le futur et er pour le passé.
Dans le langage des Dauphins, le présent proprement dit n’existe pas. Ainsi, ye désigne plus une intention, donc un futur très proche, et er une action qui se déroule et qui, au moment où l’on en parle, appartient déjà au passé.
Pour désigner le passé, le préfixe est donc plutôt eer et ere pour le passé lointain. De même, yee désigne le futur et eye le futur éloigné.
Un mot privé de préfixe fait référence au non-vivant ou au présent qui n’a pas de durée.
Enfin, il y a les suffixes qui caractérisent le mot auquel ils s’accrochent.
Ainsi, ine correspond à quelque chose de bon, de moral et, a contrario, ane correspond à quelque chose de mauvais, d’immoral. Sans suffixe, un mot est neutre, ni bon, ni mauvais, il est amoral.
Nine est le suffixe qui veut dire amoral, il inclut le mal, l’immoralité, tout comme le suffixe nane veut dire moral, et inclut le bien, la moralité.Le préfixe no indique la négation. Il peut être contracté en n en s’accolant au son suivant quand cela est possible. Il peut aussi bien être un préfixe qu’un suffixe qualificatif.
L’être, la vie, le tout, se dit très logiquement yar. Ce mot est le seul qui n’a pas besoin de préfixe pour évoquer le vivant mâle ou femelle puisqu’il est déjà l’amalgame de ces deux préfixes. Par conséquent, yar ne précise pas non plus le sexe. En tant que préfixe, il désigne le vivant.
Une femme, ou une femelle lorsqu’il s’agit d’animaux, se dit yayar, qui veut également dire « la vie future », « les prévisions d’évolution ».
Homme se dit aryar, qui signifie aussi « la vie passée », « l’histoire ».
Lorsqu’il est nécessaire d’ajouter à la suite d’un mot plusieurs qualificatifs, le plus important répond à la règle du suffixe et les autres suffixent le mot « être » qui se dit yar, et sont rangés par ordre d’importance à la suite du mot à qualifier.
Les deux suffixes ine et ane sont toujours placés en fin de mot. Bien que cette dernière règle semble être une exception à celle des qualificatifs multiples, nous pensons que la véritable règle veut que le qualificatif le plus important termine les mots.
L’aspect moral ou immoral est perçu au moyen de ces deux consonances : cela prouve que pour les Dauphins il s’agissait bien d’une notion importante.
Les Dauphins, lorsqu’ils voulaient donner un peu de cérémonial à un écrit, remplaçaient couramment les deux préfixes par de la couleur, foncée pour les mots suffixés par ya et claire pour les mots suffixés par ar. Quant au non-vivant, il correspondait à un noir sans nuance.
Enfin, une autre manière d’écrire, lorsqu’il s’agissait de graver sur la pierre par exemple, était de remplacer le préfixe ya par une écriture en creux et le préfixe ar par une écriture en relief. La non-vie se traduisait alors par une simple gravure sans relief.
Ces artifices d’écriture ont été une des grandes difficultés rencontrées par mon grand-père pour traduire l’écriture des Dauphins. Le temps avait effacé ces nuances subtiles. Il a fallu introduire cette variable dans le traducteur universel pour qu’il puisse interpréter les écritures. Après maintes tentatives, grand-père a enfin pu reconstituer ce type de signes, comme ce fut le cas pour la stèle des Dauphins.
Il y a deux autres caractéristiques qui semblent très importantes dans le langage des Dauphins. Il s’agit des altérations, qui modifient la prononciation des préfixes.
Le a altéré se prononce « i » court et le e altéré se prononce « o » court. La double altération provoque un allongement de la dernière consonance.
Il y a l’altération désignée par un simple point, qui se place au-dessus du préfixe et qui désigne ce qui est conscient, et l’altération double, dont les points sont également placés sur le préfixe et qui désigne ce qui est inconscient.
Ainsi yå se prononce « yi » et yä se prononce « yi…i », er se prononce « or » et ër se prononce « o…or ».
Un exemple significatif est celui du savoir : yåsif est le savoir féminin ou futur conscient, tout comme ërsif est le fait d’avoir su inconsciemment dans le passé, ce qui laisse la possibilité de savoir consciemment dans le futur. Donc ërsif et ersif soulignent l’instant exact où l’on prend conscience d’un savoir : « Je savais sans en avoir conscience et maintenant je sais en toute conscience. »
Attention, il ne faut pas confondre l’inné et l’inconscient, pas plus que l’acquis et le conscient. Ce sont bien deux notions différentes car, si l’inné se dit saïf et l’acquis souf et, s’il est naturel de parler d’acquis conscient ou d’inné inconscient, l’acquis inconscient n’est pas exclu du langage des Dauphins et, plus étonnant encore, l’inné conscient est également envisagé : un des mystères de la civilisation des Dauphins que nous humains avons du mal à concevoir.
Le mot oul veut dire « vent » ou « souffle » donc yaoul veut dire aussi bien le vent féminin que le souffle du futur et correspond à une personnalisation au féminin du vent (il est possible d’écrire la même chose en écrivant oul en creux ou en clair). Yaoul peut donc vouloir dire « souffle d’avenir » par sa référence au futur, et c’est pourquoi mon Grand père m’appelait souvent yaoul.
L’ajout du suffixe ine accentue le caractère bon et moral du nom et désigne donc, sans ambiguïté, l’espoir et l’amour, ou l’être cher.
L’équivalent masculin de Yaouline est donc Arouline qui, cependant, en faisant référence plutôt au passé, traduirait plutôt le souffle de l’Histoire, au sens d’une expérience morale acquise, d’un devoir de mémoire. En revanche, un souffle ou un vent mauvais se dira oulane car le vent n’est pas vivant.
L’ouragan oular désigne le vent fort. En suivant la règle des suffixes multiples et si l’on veut ajouter que ce vent est néfaste, on dira oular et ane ou abrégé oulartane lorsque le t de jonction est utilisé. Ces deux expressions sont bien synonymes, et le choix dépend du contexte dans lequel l’une ou l’autre s’insérera le plus harmonieusement.
Lorsque deux mots sont nécessaires pour désigner deux choses ou deux actions, ils sont juxtaposés et reliés par le signe de liaison t. Ainsi, un oiseau, étant un être volant, se dit yartonl. Cependant, quand le sexe est précisé, cela se simplifie : aronl pour les mâles et yaonl pour les femelles.
La juxtaposition ne concerne que deux entités de même nature, soit des états soit des actions. Il n’est pas possible de relier ainsi un état et une action. De ce fait, lorsqu’il y a une liaison courte t pour ne faire qu’un seul mot, il n’y a qu’un seul préfixe. Ainsi, « manger (yebon) et boire (yeban) » pourra se dire yebontban.
Lorsque deux actions se suivent, l’acteur n’est désigné que la première fois. « Je mange et je bois » se dit yarame yebon et yeban. On peut dire aussi yarame yebontban, mais c’est une tournure plus familière.
Les liaisons du langage des Dauphins
Lorsque deux sons se suivent, il y a contraction, le « je » d’une femme se dit yame et non yaame (ya symbole féminin et ame suffixe d’appartenance). Cette contraction n’est pas nécessaire pour l’homme, dont le « je » se dit arame (par analogie, dans le langage courant, le terme arme est utilisé, mais il s’agit d’un abus de langage).
À noter que, dans cet exemple, la notion de femme ou d’homme a disparu : elle a été supprimée car le « je » se dit yayurame ou aryurame, et yarame lorsque le sexe n’est pas précisé. Il s’agit dans ce dernier cas de formes plus littéraires du « je ».
Yaryarper : désigne le dauphin, le mammifère marin.
Les notions : les symboles des différentes notions sont aussi utilisés comme signes de la numération.
De ce fait, les valeurs de la civilisation des Dauphins se trouvent classées par ordre d’importance selon leurs critères culturels.
(Remarque : le fait de choisir la même racine pour l’animal que celle de l’être évolué est un hommage rendu à cette espèce. Ce mot a dû apparaître dans la phase décadente de la civilisation des Dauphins, celle durant laquelle les dauphins ont côtoyé leurs ancêtres les Dauphins.)
Yaoul : le souffle (quand l’accent est mis sur la douceur du souffle)
Le dictionnaire très partiel du langage des Dauphins
Avertissement : les mots et la diction des Dauphins ne nous sont que très partiellement connus car nous n’étions pas là pour les écouter parler. Les seuls éléments de phonétique du langage des Dauphins sont, d’une part, l’orgue et, d’autre part, le message oral du vaisseau cosmique. Il a fallu imaginer les autres sons pour combler notre ignorance.
PRÉFIXES D'ACTION
ye >
Action dans un futur proche, prévient l'intention d'action.
yee >>
Action future.
eye >>>
Futur éloigné.
er <
Action présente en cours de réalisation.
eer <<
Action réalisée.
ere <<<
Passé lointain.
SUFFIXES
ar ( ou ☾
Caractérise la force, voire la violence.
ya ) ou ☽
Désignation du vivant soit féminin soit futur.
yar ()
Désignation soit du vivant soit du présent.
PRÉFIXES D'ENTITÉ
ar ( ou ☾
Désignation du vivant soit masculin soit passé.
ya ) ou ☽
Caractérise la fragilité et la douceur.
ame c
Caractérise l'appartenance, la caractérisation de soi.
ane v
Caractérise le mal, ce qui est immoral.
ine ^
Caractérise le bien, ce qui est moral.
LIAISONS
u =
Lie deux énoncés pour désigner l'alternative.
no (n) /
Négation.
n /
Préfixe simplifié de négation, peut être utilisé
comme liaison à la place de t.
LIAISONS (suite)
et ou t >< ou -
Lient deux termes définissant soit un état soit une action.
t est utilisé pour ne former qu'un seul mot, et lorsque les
deux restent séparés.
Par extension, et est utilisé pour couper les mots trop longs.
ac ->
Lie deux énoncés pour désigner une conséquence,
une implication.
ou =>
Dans, vers
?
Interrogation
!
Affirmation
LA CLASSE (NÉODAUPHINS)
Sahria Cousin
Scientifique en médecine
Optimé Dalhima
Meilleur ami de Benjasmine
Fleu Falconoras dite Yaouline
Fille de Déméter et petite fille de Gaston Falconoras
Aya et Baya Joilleuse
Jumelles, spécialistes de génétique de l'évolution,
employées dans les laboratoires du conglomérat de
l'industrie
Benjasmine Ontophilès
Brigadier libre de la Contrée
Perceval Schoukroun
Fonctionnaire influent du 2ème cercle de la Bulle
Vulcain Xisme
Compagnon de Yaouline, Compagnon de la mer
LA FAMILLE FALCONORAS
Gaston
Citoyen de l'Isle-en-France, grand-père de Yaouline
Déméter
Employée du conglomérat des matières premières,
mère de Yaouline
Aryorame Falconoars-Xisme
Fils de Vulcain et de Yaouline (néoDauphin)
LES DAUPHINS (IMAGINÉS PAR YAOULINE)
Amara et D'amaya Arkoïrame
Grand-père et grand-mère paternels supposés de Yaouline
Ameyer Arkoïrame
Père supposé de Yaouline
LES MAIRES DES CITÉS
Charles PI, Grimault
Maire de la cité de l'Isle-en-France
Turan 1er
Maire auto-déclaré de la cité de la Contrée occidentale
LES CITOYENS DES CITÉS
Gertrude Dupont
Citoyenne de la cité de l'Isle-en-France, nounou de la classe
Hermine et Amando Franceze
Citoyens de la cité de l'Isle-en-France, gardiens du Sablier
Julien Lebretonnec
Jeune citoyen de l'Isle-en-France ayant participé à l'insurrection
César Toton
Jeune citoyen de l'Isle-en-France, ami d'Aryorame
Emy Tompson
Citoyen de la cité des grands lacs décrypticien,
ami de Gaston Falconoras
Aros Tortu
Électrologue réputé et ami de Gaston Falconoras
LES CITOYENS LIBRES
Pierre Alexandre, dit Maître Pierre
Conseiller-délégué d'Athénée
Paco Harihanta
Compagnon de Déméter
LES EMPLOYÉS DES CONGLOMÉRATS
Dienbu Han
Technicien du conglomérat de l'industrie, découvreur de la
pompe à energie du vide
LES AVENTURIERS ET MERCENAIRES
Brutus Ambulos
Mercenaire travaillant au service de Charles PI
Hyppolite 'Chien 'Chien
Aventurier explorateur indépendant,
1er maire de la cité libérée d'Isle-en-France
Jones Ephémèrios
Aventurier AVGR
N'guyane
Le vieux fou de la forêt de l'amazone
Les frères Strogov : Pietr et Vlad
Aventuriers découvreurs de la grotte de l'orgue des Dauphins
Tater Vignus
Mercenaire au service de Turan 1er
LES COMPAGNONS DE LA MER
Mélodie Agapanthe
Citoyenne de la cité de l'Isle-en-France
Cornélius Benmohammid
Chef de l'expédition
Leila Chiuanchi
Aventurière indépendante, recrutée par le Conseil des Gens importants
LES ANIMAUX
Bleuet
Perroquet de compagnie de N'guyane
Goliath
Chien pisteur de Brutus
Ma-petite
La compagne de Petit-porte-baton
Yaryar kourtnolame
La complainte des Dauphins
Yaryorine yenich nyourane et yeich yourine
La vie n'a pas de division
Yarya yenouch nyoïr ac yeoïlar nalar ?
Pourquoi celui qui n'a rien à perdre crie t'il sa douleur ?
Yarya yeochine yofame ac yevoïrane yarame ?
Pourquoi plutôt qu'accepter son destin, me regarde t'il ?
Yarya yenochtnyor et yenolane ?
Pourquoi refuse t'il de mourir sans un pleur ?
Yarame yenyaryir u yarname yeyaryir ? yarya yesefane !
Pourquoi disparaître moi plutôt que lui, pense t'il
Yarame yesaftonl et yenver yarine !
Si je dois m'élever et perdre de vue ceux que j'aime
U yarame yesaftyef yarame et yarname et yesaftach nyourame !
Si je dois avec eux abandonner un peu de moi-même
U tarametnyour et yarametnuch yesaftnech yofame :
Si je dois seul et sans partage affronter mon destin
U yaram yesaftnach your et yarame yenach bonar !
Si je dois tout garder ne rien partager du festin
Ac yarame yenouch your et yeoïchtouch nyourya !
Alors je vais tout perdre en croyant gagner peu
Ac yarame yeenoïchar et yeeouchya benametbenya !
Alors je serais seul avec un trésor sans valeur
Ac yarame yeenyoïftyefane ou nirame !
Alors je serais condamné à errer dans la peur
Ac yaram yeenich boïn et yeenboïnine !
Alors je n'aurais pour me chauffer aucun feu
Yakor yekertaïr kartyourame !
Le corps qui ressent toujours son membre amputé
Yayur yenkurtnaur yaryurame !
La mère de son enfant ne peut se séparer
Yaryur yenyir ac Yurame yenkirtnaïr !
Quand la famille de son deuil jamais ne se soigne
Por Koïrame yekoïr ou yarKoïrame yenaur !
Le coeur d'une cité bat dans ceux qui s'en éloignent
Yaryor yeyarya et yeyarar !
La vie est cela du plus infime au plus vaste
Yaryor yeyourine u yenyoïrane !
La vie n'est qu'un tout ou bien la vie n'est qu'un rien
Yaryor yarbouname
La vie d'un subtil équilibre qui est le sien
Yaraurane ac Yenalane ac yenkarane ac yenyorane !
Souffre, se déchire et se meurt d'un écart néfaste
Nyourame aurar yenyeftaïr !
Quand une de ses parties toujours loin devant reste
Et Nyourtnouarame yepartnaïrar ac Nyourtnouarame yenol !
Alors qu'une autre se lamente de l'ancre qui la leste
Nyourame et Nyourtnouarame karame nyoar yenkar !
Si le lien de deux parties trop tendu se rompt
Nyourame yeyaryir et Nyourtnourame yenouch ou nyoïr !
L'une meurt alors que l'autre dans le néant se fond
Yarametyarname eeryaryiraar et Yarametyarname yeeyef ou aurtaïr !
Nous sommes nés trop tôt et nous n'irons pas plus loin
Nyoïr yekar Yarametyarname et Yarametyarname yenoch vof !
Rien ne nous tient mais nous refusons le destin
Yof yeenour Yarametyarname ! Yarametnyoïr yeonl !
Qui nous distinguerait, seuls à passer le saut
Yarametyarya yeeuch parame !
Avec les plus humbles nous partageons le vaisseau
Yarame yeenkar yarya ac et yarame yeeouch !
Les laisser derrière noud c'est nous perdre aussi
Yarame yeenkar ac Yarame yeenal !
Nous n'en sortirons indemnes si nous les abandonnons
Yaryatyarame yeour et yarame yeeonltvef net yarya !
Ils sont aussi nous-mêmes et si sans eux nous partons
Nyourtboïn yeenyir et yarkoïrame Yeeour nalar
Une flamme s'éteindra et notre coeur plein de soucis
Et yarkoïrame yeeourar oltaïrane !
Se remplira et débordera d'une amertume éternelle
Oulane yeeyef yarame et oulane yeeyir oulyatnyor !
Le vent qui nous emportera aura un souffle mortel
Yaryame yeeyefpir netyarya ac Yaryame yeeich nyouf et npoïr !
Car sans eux le voyage n'a ni sens ni destination
Yaryatnyoïr yenol ac yarame ! Yaryorine yenich nyourane et yeich yourine !
Car sans un, c'est sans nous, la Vie n'a pas de division
L’année solaire se décompose en 13 mois lunaires de 28 jours sur 4 semaines et d’un ou deux jours supplémentaires de rattrapage de l’année solaire, fina et adfina, qui sont positionnés en fin d’année solaire.
Les mois, font référence aux constellations : Capria, Aquario, Pisce, Aria, Toro, Gemo, scarabo, leo, virgo, libra, scorpio, serpentario, sagittario.
Les 7 jours de la semaine représentent l’organisation de la société : Politica, économa, agora, justicia, coercita, socia, ecologia.
Chaque année se décale d’une journée sur un cycle de 28 ans. Tous les 28 ans la nouvelle lune tombe le premier jour de l’année.
La 1ère année est l’année de l’émergence
La 2ème est l’année de l’arbre
La 3ème est l’année de l’éléphant
La 4ème est l’année de la racine
La 5ème est l’année du dauphin
La 6ème est l’année du tronc
La 7ème est l’année du soleil levant
La 8ème est l’année de la faune
La 9ème est l’année du capucin
La 10ème est l’année de la branche
La 11ème est l’année de l’homme
La 12ème est l’année de la fragilité
La 13ème est l’année du pendule
La 14ème est l’année de la lune
La 15ème est l’année de la feuille
La 16ème est l’année de l’horizon
La 17ème est l’année du poisson
La 18ème est l’année de la fleur
La 19ème est l’année du fruit
La 20ème est l’année de la maturité
La 21ème est l’année du soleil couchant
La 22ème est l’année de l’oiseau
La 23ème est l’année du dragon
La 24ème est l’année de la terre
La 25ème est l’année de la mer
La 26ème est l’année du ciel
La 27ème est l’année du repos
La 28ème est l’année de la vie